17-19 nov. 2021 Toulouse (France)

Biographies des intervenants


Edwige Armand est artiste-chercheuse en art à l’INP Purpan, rattachée au laboratoire Lara-Seppia.
Passionnée par l’histoire des sciences et de l’art et inspirée par la philosophie, sa pratique artistique allie ces différents champs disciplinaires articulée autour de la question des techniques et des sciences. Dans la volonté de participer à la dynamique des relations art-science, elle co-fonde et préside depuis 2016 l’association Passerelle Art-Science et Technologie et elle est impliquée dans la Transversale des Réseaux Arts Sciences.


Benjamin Arnault est artiste, diplômé de l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles et docteur en arts plastiques. Ses travaux ont notamment été publiés à l’occasion de l’exposition Jardins au Grand Palais (2017) ainsi que dans la revue Alauda du Muséum National d’Histoire Naturelle (2017).


Anaïs Belchun est graphiste, artiste et chercheuse associée au LARA-SEPPIA, spécialisée dans le paysage, l’art et les humanités écologiques. Elle a soutenu récemment une thèse en arts plastiques sur l’écopoétique paysagère, suivant une démarche de recherche-création. Elle contribue depuis 2016 à la revue Gradalis et a organisé diverses manifestations scientifiques et artistiques sur le paysage et l’écologie.


Emilie Bonnard est designer-enseignant-chercheur, spécialiste en design olfactif, et docteur en design depuis 2014. Elle a enseigné le design olfactif dans le Master Création Recherche Innovations Sensorielles à l’Institut Supérieur Couleur Image Design de l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Elle est chercheuse associée au LARA-SEPPIA, spécialiste du design olfactif en France et en Chine.


Fabienne Denoual est maître de conférences en Design à l’Université Toulouse - Jean Jaurès. Sa recherche vise à repositionner le design de manière à tenir compte des bouleversements écologiques et plus particulièrement de la chute de la biodiversité. Elle explore avec Camille Khoury et Franck Fontana (designer) différentes voies pour déployer un design centré sur l’ensemble du vivant. Elle est également associée de la SCIC Lune Bleue dont les activités se centrent sur l'alimentation durable et plus récemment sur la fermentation, ses produits et ses pratiques.


Julie Fabre est critique d’art, membre de l’AICA, et commissaire d’exposition indépendante. Elle est agrégée et docteure en arts plastiques et sciences de l’art (Aix-Marseille Université). Membre de la revue d’art et d’esthétique Tête-à-tête depuis 2016, elle dirige le numéro 12 intitulé « Nous, vivants ». Elle a contribué à divers catalogues d’exposition et a publié de nombreux articles de recherche.

 

Nicolas Gilsoul est Grand prix de Rome. Architecte, paysagiste et docteur en sciences, il est fondateur et président de l’agence à Paris. Ses réalisations ont reçu depuis 1996 de nombreuses distinctions internationales. Il combine depuis 1997 une pratique opérationnelle et une activité de conseil sur plus de 18 pays dans le domaine de l’architecture, du paysage urbain et des jardins d’exception. Son savoir-faire précis d’artisan et ses connaissances scientifiques sur la question du vivant sont au service du rêve. Associant des méthodes de création issues du cinéma et une analyse prospective sur le futur des villes, sa vision est aujourd’hui sollicitée en Europe, en Inde et au Moyen-Orient. Il est Professeur à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris Malaquais et à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles.


Chercheuse FNRS en philosophie et enseignante à l’Université de Liège, Maud HAGELSTEIN travaille
dans le champ de l’esthétique contemporaine et de la théorie de l’image. Elle a publié un ouvrage monographique (« Origine et survivances des symboles. Warburg, Cassirer, Panofsky », OLMS 2014), édité plusieurs ouvrages collectifs, et une trentaine d’articles. Elle est également membre du comité scientifique et artistique du musée TrinkHall. 

 

Commissaire d’expositions, auteur et théoricien de l’art et de la théorie des médias, Jens Hauser vit et travaille à Paris et Copenhague où il est chercheur au Medical Museion de l’Université de Copenhague. Il est membre distingué du département des arts, de l’histoire de l’art et du design à la Michigan State University où il codirige le programme d’artistes en résidence Bridge. Il enseigne également à l’Université du Danube à Krems, à l’Université d’Innsbruck, à l’Université des arts appliqués de Vienne, à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, et il est également chercheur invité à l’École Polytechnique Paris-Saclay. Hauser coordonne le réseau (OU)VERT pour les ’Greenness Studies’ et consacre son travail au thème du ‘vert’ depuis une trentaine d’années.

 

Susana Jiménez-Carmona est docteure en Sciences Humaines et de la Culture (Université de Girona), diplômée en Philosophie et musicienne. Elle est professeure invitée au Master en Arts Sonores de l'Université de Barcelone et collabore au projet international et interdisciplinaire "Arts, écologies et
transitions" de l'Université Paris 8. Elle a fait partie de Cuidadoras de sonidos et El paseo de Jane, et collabore avec différents artistes et collectifs tels que Territorio Doméstico ou CAR Inland, et a montré son travail d'artiste sonore dans des espaces comme MNCARS, Matadero Madrid, CentroCentro, RNE, festivals internationaux Frinje et Tsonami, etc.


Camille Khoury est docteure en Etudes théâtrales. Ses travaux de recherches portent sur les pratiques scéniques et les imaginaires du travestissement au XIXe siècle en France, croisant histoire du théâtre et études de genre. Plus récemment, elle utilise les méthodologies et théories issues des queer studies et gender studies pour repenser le théâtre dans son rapport au vivant et aux communs d’un point de vue politique. Elle est également dramaturge dans des compagnies de théâtre et de danse. Depuis 2021, elle est directrice artistique et responsable de coordination du festival féministe d'Arts vivant de la Ville de Bruxelles.

 

Marion Laval-Jeantet est professeure à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, artiste et chercheuse en bioanthropologie et en ethnopsychiatrie. Elle mène au sein du duo Art Orienté Objet une oeuvre artistique engagée fortement, marquée par les sciences du vivant et en particulier l’écologie. Le duo a produit de nombreuses expositions personnelles et collectives, à participer à plusieurs biennales internationales, et a gagné les prix Ars Electronica (Autriche), Vida (Espagne), COAL (France), la Villa Kujoyama (Japon), etc.

 

Alessia Nizovtseva est plasticienne et doctorante en Arts plastiques. Sa thèse s'inscrit dans une doubledémarche de « recherche-création » au sein du laboratoire LLA-CREATIS, Université Toulouse – Jean Jaurès. Sa recherche concerne la représentation des grands ensembles dans les pratiques artistiques contemporaines en lien à la ville post-moderne et post-soviétique.


Olga Panella est doctorante en Arts plastiques et enseignante dans le secondaire. Navigant dans les sphères alternatives depuis 2009, sa thèse défend l’idée que les artistes, en friche tout comme les mauvaises herbes qui y poussent librement, sont riches en enseignements, inspirations et questionnements artistiques. Elle travaille cet axe à travers l’espace du carnet comme lieu de libertés créatives nouvelles en questionnant ce qui fait milieu dans la friche et les marges de l'art.


Mado Rodrigues est anartiste-chercheuse. Actuellement en doctorat, elle poursuit ses recherches avec des êtres vivants non-humains dans une thèse intitulée « Animé ou inanimé, une recherche plastique sur nos liens au(x) vivant(s) » sous la direction de Marion Laval-Jeantet à l'Université Paris 1. Elle s’est formée aux outils numériques dans le Master Technologies Innovantes de l'Université Toulouse – Jean Jaurès. En stage au BIO-Fablab d'Artilect, elle réalise un élevage automatisé de vers soie en gardant le cycle complet de l'insecte, dont découleront différents travaux artistiques.


Diane Trouillet, artiste, vit et travaille à Toulouse où elle explore l’interface de l’art, de la science et de la technique. En développant ses propres médiums vivants, elle expérimente d’autres supports artistiques. Ainsi les matières se transforment de façon autonome et échappent au contrôle rappelant notre relation au vivant. Bactéries, champignons, blob deviennent des organismes compagnes avec lesquels collaborer.


Nick Tyler est directeur du Centre d’études des transports et professeur en Ingénierie Civile à UCL (University College London). Il s'intéresse à la ville du futur modélisée par les sens, à travers la création d’un laboratoire à grande échelle appelé PEARL (Person-Environment-Activity Research Laboratory). Les recherches de Nick Tyler portent sur les façons dont les gens interagissent avec leur environnement. Cela inclut la manière dont les fonctions communes - telles que la marche - sont gérées par des systèmes de contrôle subconscients qui interagissent avec les environnements physiques, sensoriels et cognitifs dans lesquels les humains évoluent.


Riccardo Venturi est historien et critique d’art contemporain. Il a été Pensionnaire en histoire et théorie des arts à l’Académie de France – Villa Médicis, Rome (2018-2019) et à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) à Paris (2012-2016). Il est actuellement ATER à l’université Aix-Marseille. Il est responsable de la programmation scientifique de l’ICA de Milan et co-fondateur de la plateforme en ligne www.antinomie.it. Il contribue régulièrement à “Artforum”, “Alias – Il Manifesto”, www.doppiozero.com.

 

Hécate Vergopoulos est maîtresse de conférences au CELSA – Sorbonne Université et chercheuse au
GRIPIC (groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication). Ses travaux portent sur l’altérité et ses représentations. Elle est impliquée dans l’ANR Armaguedon qui déploie une approche interdisciplinaire en génomique, écologie urbaine et éco-épidémiologie pour une meilleure gestion des rats à Paris et pour laquelle elle pilote une étude des représentations et des imaginaires des rats de la capitale française.

 

Yannick Vernet est responsable des projets numériques à l'Ecole nationale de la photographie d'Arles. Dans ce cadre, il assure la coordination scientifique de l'Observatoire des pratiques de création des images numériques (Obs/IN) et développe le projet de FabLab. Il est également enseignant vacataire à l'université d'Avignon et des Pays de Vaucluse et dans le Master 2 CTN de l'IMT Mines Alès/CELSA Sorbonne Université. Depuis 2017, il est membre du conseil scientifique de l'Institut International de la Marionnette à Charleville-Mézières.


Agnès Villette est agrégée de lettres et doctorante en art en Grande-Bretagne, à la Winchester School of Art, University of Southampton. Son doctorat est développé en partenariat avec l'Université d'Exeter. Son PhD porte sur les territoires radioactifs de La Hague. Elle est également enseignante en Culture Visuelle aux Beaux Arts de Cambrai, journaliste freelance et traductrice. 

 

Aline Wiame est maître de conférences en Arts et philosophie à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Ses recherches s’ancrent dans la philosophie française contemporaine et dans la philosophie américaine (notamment le pragmatisme) et concernent les entre-captures entre arts et philosophie, la raison cartographique, et le renouvellement du recours aux récits en SHS face à la crise écologique. Elle est l’auteure de Scènes de la figuration. Quatre propositions entre théâtre et philosophie (Les Presses du réel, 2016).


Joëlle Zask, spécialiste du pragmatisme et de philosophie sociale, enseigne au département de philosophie de l’université Aix- Marseille. Dans ces derniers travaux, elle établit des relations étroites entre l’écologie et l’autogouvernement démocratique. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages, dont La Démocratie aux champs (2016), Quand la forêt brûle (2019) et, en 2020, Zoocities. Des animaux sauvages dans la ville. Son dernier ouvrage s’intitule Face à une bête sauvage (2021).

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